Aujourd’hui je vous emmène dans le village souterrain d’agongointo. Dans la première partie de cette série, je vous parle de la découverte de ce village souterrain et son histoire. Découvrez ce lieu fascinant qui témoigne de l’ingéniosité de l’armée du Dahomey.

PARTIE 2

Inconnus du Public
Ces abris souterrains qui servaient de dispositif de défense pendant la guerre étaient jusqu’à présent inconnus du public. Aucun des livres d’histoire ne mentionne l’existence de ces villages souterrains encore moins leur utilité. Pourquoi ?  Et bien parce que l’histoire du  Dahomey fut rédigée par les colons français qui eux n’avaient pas connaissance de l’existence de ces uniques et puissantes techniques guerrières.

Quand les bulldozers danois s’en mêlent
La découverte de ce village n’est pas le résultat de fouilles archéologiques, mais le fruit d’un pur hasard. En 1998 lors de la construction d’une route à proximité, un des bulldozers du chantier s’est affaissé et a décapé la partie supérieure de l’une des pièces. Celle-ci est désormais appelée « abri de référence » . À la suite de cette découverte il y a eu des recherches pour découvrir et comprendre l’origine et l’objectif de ces “trous”.

Les “Ahouando”
Ces “trous” étaient en fait des abris souterrains appelés en langue locale fon « Ahouando ». Ce qui signifie littéralement « trou de guerre ». C’était des abris que les guerriers utilisaient pour se cacher et surprendre leurs ennemis. Leur profondeur varie entre 3,50 et 7,50 mètres. Le site d’Agongointo a été officiellement ouvert au public en 2008. On y retrouve 52 maisons souterraines qui s’étendent sur 7 hectares. Hormis le village souterrain d’agongointo on dénombre environ 1600 maisons du genre sur l’ensemble du plateau d’Abomey.

Vidéo de l’abri de référence

Mon expérience

Yovo is bae
Après quelques heures en taxi et quelques minutes à moto, nous arrivons aux environs de 13h15 sur le site du Parc Archéologique d’Agongointo. Nous sommes reçus par “une secrétaire” allègrement allongée sur un banc. Elle nous annonce d’un air désinvolte qu’on va devoir patienter pour on ne sait plus trop quelle raison.

Après environ 1H d’attente l’on commençait à s’interroger sur les raisons quand un groupe de “yovo” (blancs) débarqua et fut tout de suite accueilli à bras ouverts. Chaises, autorités locales, boissons, tout le monde était à leur service. À la vue de ce petit tohu-bohu, on en est venu à se poser les questions suivantes : Est-ce parce que nous sommes sombres de peau ? Les locaux n’ont -ils pas droit au tourisme ? Mon compagnon du jour et moi étions perplexes. 

Aux environs de 15H, sur le point de départ, nous sommes approchés par Mr Soglo notre guide qui était surpris que nous n’ayons pas encore pu effectuer notre visite. Il s’excusa pour l’attente et les désagréments causés et nous proposa d’effectuer la visite avec lui. 

Découvrez la suite de notre expérience dans village souterrain d’agongointo …

PARTIE 2

Horaires et Tarifs

PARTIE 2